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Suzanne Max raconte:
Ecrire loin de l'agitation des villes


J'ai toujours eu besoin du calme de la nature pour écrire. Adolescente, je partais, un stylo et un cahier en main, et j'écrivais, assise sur un vieux muret moussu, sous un cèdre, à l'orée d'une forêt ardéchoise. Plus tard, dans les Cévennes, les Corbières ou dans la garrigue de ma Provence natale, il y avait toujours de quoi écrire dans mon sac à dos.
Aujourd'hui, j'ai la chance de vivre dans un petit coin de paradis, dans le sud-ouest de la France. En me promenant dans les bois, j'imagine Liann et le peuple des faunes. J'observe les changements de la nature au fil des saisons et je n'ai pas perdu l'habitude de noter ce qui me vient à l'esprit, assise sur une souche d'arbre. Tout prend vie et naît en moi à ce moment-là. Ensuite, il ne me reste plus, en rentrant chez moi, qu'à m'installer devant mon ordinateur, mes chattes Zara et Zoë ronronnant tout près, pour conter les aventures de Liann, l'enfant faune.


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